Dominique-Jean, baron LARREY (1766-1842) le grand chirurgien militaire.

Lot 123
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Dominique-Jean, baron LARREY (1766-1842) le grand chirurgien militaire.
L.A.S., Le Caire 23 vendémiaire VII (14 octobre 1798), à sa femme ; 4 pages in-4 (cachet de la collection Crawford ; pli central renforcé). Campagne d'Égypte. Il lui a écrit plus de 50 lettres, et lui a fait porter de l'argent par Dubois, outre les 1200 livres que doit lui payer le général en chef. : « Economise cet argent ma bonne amie car de longtems je ne pourrois t'en envoyer, j'ai perdu mes instrumens, une grande partie de mon linge et usé tous mes habits, mes deux chevaux sont abimés, je suis obligé d'en acheter d'autres, de faire faire au moins les instrumens les plus essentiels, le linge et les habits necessaires pour pouvoir charger, j'ai contracté la dette des appointemens que je t'ai envoyés [...] enfin les depenses que je suis obligé de faire sont énormes et si la pénurie d'argent où se trouve l'armée continue je ne sais ce que nous deviendrons »... Il parle avec affection de la grossesse de sa femme, et l'encourage pendant ces mois à cultiver sa peinture et à confectionner des chemises et mouchoirs avec de la toile de Flandres qu'elle paiera avec un ou deux des châles de cachemire qu'il lui a envoyés. « Veille à la conservation de ma place, j'en sens le besoin plus que jamais et si le malheur vouloit qu'on supprimat l'ecole d'instruction il ne faudroit pas perdre un instant un instant pour me faire assurer une place equivalente dans l'hopital mre qui doit exister à Paris »... Il est très tourmenté de ne pas avoir de nouvelles de son accouchement : « je ne passe pas de nuit sans faire de reves affreux sur toi et mon Hypolite [...] j'eprouve une terreur secrete qui semble me présager quelque triste evenement. - Ha ! cher Hypolite si tu allais encore rouvrir les plaies de mon coeur ! Mon courage et ma raison seroient inutiles... Ô ma chere Laville. Rappele toi nos premiers amours et s'il t'en reste encore quelqu'agreable souvenir fais le servir au bonheur de nôtre enfant. N'epargne rien pour lui conserver la vie qui m'est plus chere que la mienne. Suis dan
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