[NAPOLÉON IV (1856-1879) Prince Impérial]. 4 manuscrits par - Lot 7

Lot 7
Aller au lot
Estimation :
4000 - 5000 EUR
[NAPOLÉON IV (1856-1879) Prince Impérial]. 4 manuscrits par - Lot 7
[NAPOLÉON IV (1856-1879) Prince Impérial]. 4 manuscrits par Napoléon de BASSANO et Ernest THÉROULDE, [12 juillet 1879]. Intéressant ensemble autour du procès-verbal de l'ouverture du cercueil du Prince Impérial. Notes prises au crayon sur 4 bifeuillets de papier deuil in-4. « Notes prises pendant la cérémonie de la translation du corps du Prince Impérial d'une bière dans l'autre à Woolwich et qui ont servi au procès-verbal des médecins et à celui rédigé par M. Rouher et dressé par le Duc de Bassano [en fait son fils Napoléon] assisté de M. Théroulde 11 juillet 1879 ». Les notes ont été biffées au fur et à mesure de la rédaction du procès-verbal ; avec une liste des personnes présentes. Brouillon du procès-verbal des médecins : les barons Lucien Corvisart et Hippolyte Larrey, dressé le 11 juillet 1879 à 5 h. ½ de l'après-midi à Woolwich « dans un bâtiment dépendant de l'arsenal (4 p. in-fol. sur papier bleu), avec de nombreuses ratures, corrections et additions marginales. Premier projet du procès-verbal, rédigé par Théroulde, avec des corrections et additions marginales par Napoléon de Bassano (6 p. in-fol.). Mise au net du procès-verbal par Théroulde, avec des ratures, de nouvelles corrections et additions par Napoléon de Bassano (4 bifeuillets in-fol. de papier deuil à en-tête Camden Place, Chislehurst). Désignation des personnes présentes (sont ajoutés le marquis de Roccagiovine et le comte Joseph Primoli) à la remise du cercueil à bord de l'Enchantress ; transport du cercueil dans la chapelle ardente dressée dans l'arsenal de Woolwich ; décision prise de procéder à l'ouverture du cercueil : « 1° pour constater l'identité du corps, 2°pour déterminer autant que possible par l'état des blessures les circonstances du combat dans lequel Son Altesse Impériale a trouvé la mort, 3° pour apprécier si l'embaumement a été fait convenablement. […] Il importe à la famille de Son Altesse Impériale, il importe à l'histoire que les plus minutieuses investigations soient poursuivies sur l'événement qui a entraîné la mort du jeune Prince, chef de la dynastie napoléonienne qui a longtemps régné sur la nation française. Ce sentiment n'est d'ailleurs que l'écho d'une opinion publique hautement manifestée ». Visite de condoléances des princes de la famille royale anglaise. Après quoi, il est procédé à l'ouverture du premier cercueil, puis du second cercueil, dans lequel on trouve une boîte en fer blanc renfermant l'acte de décès dressé par le Dr Turnbull, trois photographies placées sur la poitrine du Prince (l'Empereur, l'Impératrice et sa cousine la duchesse de Medinaceli), un chapelet béni par Pie IX. Le corps semble avoir été bien embaumé. Puis les barons Corvisart et Larrey ont procédé aux examens pour constater l'identité du Prince, puis pour décrire les diverses blessures, toutes reçues par devant, permettant de retracer les circonstances de la mort : « Le Prince Impérial, seul, attaqué par de nombreux assaillants, leur a fait face, s'est défendu avec son sabre, s'est servi du bras gauche comme d'un bouclier et n'est tombé qu'après avoir été criblé de blessures, toutes reçues à la poitrine, qu'il présentait à l'ennemi. Mort héroïque qui est un honneur pour sa race »… Le corps a été alors placé dans un nouveau cercueil « en chêne recouvert de plomb et entouré d'un cercueil extérieur en acajou recouvert de velours violet foncé. L'intérieur de ce cercueil est en satin blanc bordé d'une bande de satin violet. Le corps repose sur des draps fins marqués à l'initiale d'un N couronné » ; on replace dans le cercueil les photographies et le chapelet, ainsi qu'une médaille d'or à l'effigie du Prince et une médaille de la Vierge ; un couvercle en plomb est apposé, portant une inscription (retranscrite), recouvert d'un couvercle en velours violet avec deux plaques en cuivre doré et une croix dorée. Le clergé est alors entré dans la chapelle ardente pour procéder à la levée de la bière, « portée par dix officiers du Royal Artillery, placée sur un canon et enveloppée des drapeaux anglais et français », jusqu'à Camden place (Chislehurst), pour y être placée dans une chapelle ardente « où le corps doit rester déposé jusqu'aux obsèques »…
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue