Stanislas-Louis-Marie FRÉRON (1754-1802)... - Lot 253 - Rossini

Lot 253
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Estimation :
600 - 800 EUR
Stanislas-Louis-Marie FRÉRON (1754-1802)... - Lot 253 - Rossini
Stanislas-Louis-Marie FRÉRON (1754-1802) journaliste, conventionnel (Paris), chargé de missions dans le Midi où il se signala par de sanglantes répressions ; après Thermidor, il dirigea la jeunesse réactionnaire et fut l'amant de Pauline Bonaparte. L.A.S., Montélimar 11 pluviôse IV (31 janvier 1796), à Jacques REVERCHON, « son ancien collègue et son ami » ; 2 pages in-fol. à son en-tête Fréron, Commissaire du Gouvernement, en mission dans les Departemens de la Drôme, de Vaucluse, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var, des Hautes & Basses-Alpes, petite vignette. Importante lettre relative à sa mission dans le Midi pour éteindre la Terreur blanche. Fréron part à l'instant pour Avignon, Bagnols, et La Bégude, où « des rassemblemens se forment du côté du camp de Jalès » ; il a donné des ordres pour les dissiper. « Ceci est un vaste plan. J'ai investi à peu près toutes les principales communes du Comtat : je n'ai pû ramener qu'une centaine de deserteurs : j'ai établi partout des conseils militaires d'après la loi. Les deserteurs armés se refugient dans les montagnes inaccessibles. Ils ont des vedettes d'observation ; ils allument des feux, et on voit briller leurs fusils. Les differens rapports s'accordent à porter leur nombre à 800 du coté du Buys, haut Comtat, et à 4 mille dans le seul district de Nyons. Toutes les mesures sont prises ; mais vû l'insuffisance des troupes qui sont en très petit nombre, je ne puis les cerner ; je n'ai pas mille hommes. Je m'adresse à toi, mon cher collègue, pour m'aider à etouffer dans sa naissance, cette nouvelle Vendée, ouvrage des Bésignan, des Bouvenot, des Charrette L'Estang &c. Il me faudroit 500 hommes d'infaanterie, et 100 hommes de cavalerie : je suis las de m'adresser à Kellerman dont je n'ai jamais rien pû tirer. Si tu peux m'envoyer ces forces à Avignon, en leur faisant descendre le Rhône, je réponds du salut de toute la rive du Rhône, et il me sera facile d'etablir des garnisons dans le Comtat : chose indispensable ; car si je suis obligé d'en retirer les troupes, les assassinats recommenceront avec plus de fureur »…On joint une L.A.S. « Freron La Poype » de sa sœur Jeanne-Thérèse Fréron, Mme Jean-François de La Poype, à Lucile DESMOULINS, Coubertin 2 septembre, exprimant son inquiétude de ne pas avoir de nouvelles de son mari : « informez vous a Mr Danton et écrivez moi »…
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