Stanislas-Louis-Marie FRÉRON (1754-1802)... - Lot 348 - Rossini

Lot 348
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Stanislas-Louis-Marie FRÉRON (1754-1802)... - Lot 348 - Rossini
Stanislas-Louis-Marie FRÉRON (1754-1802) journaliste, conventionnel (Paris), chargé de missions dans le Midi où il se signala par de sanglantes répressions ; après Thermidor, il dirigea la jeunesse réactionnaire et fut l'amant de Pauline Bonaparte. L.A.S., suivie d'une L.A.S. de Christophe Saliceticosignée par Fréron, Ricord et Robespierre Jeune, Ollioules 27 frimaire II (17 décembre1793), à Barras ; 3 pages in-4. Superbe lettre sur le siège de Toulon, écrite deux jours avant la reprise de Toulon par Dugommier sur les Anglais, après un bombardement de 11 heures ordonné et conduit par le jeune Napoléon Bonaparte. « Victoire, cher collègue ! Nous avons attaqué ce matin à 2 heures la redoute anglaise ; la batterie des Jacobins l'avait foudroyé pendant la nuit ; […] Le même système par lequel on a voulu désorganiser votre division s'est développé ici. Un cri de Sauve qui peut, à la Trahison a mis pour quelques instans la seconde colonne à la débandade. Heureusement Fréron et Ricord […] l'ont haranguée et ralliée. Le général Dugua l'a remise en bataille ; ces deux représentants du peuple se sont mis à sa tête », soutenus et encouragés par les autres... « Rien n'était plus formidable que cette redoute qu'on peut comparer à une forteresse », défendue par deux mille hommes et de nombreuses pièces d'artillerie lourde, « Mais rien ne résiste à l'intrépidité républicaine »… Il décrit les assauts soutenus et les vives fusilladdes, auxquels les ennemis ont répondu avec fureur, la terreur qui s'est emparée des soldats espagnols, anglais, piémontais et napolitains lorsque les soldats de la Liberté ont pénétré leurs retranchements. Beaucoup ont pris la fuite, le reste a été fait prisonnier.« Le pavillon tricolore a été arboré ». Il déplore cependant de nombreuses pertes, 50 braves et 400 blessés… Ils ont détourné contre l'Éguillette leurs propres moyens de défense et sont maintenant en possession de toutes les hauteurs, « ce qui nous rend maîtres de l'entrée de la rade. […] Cette nuit nous tirerons sur l'escadre à boulets rouges […] Toulon sera à nous sous peu de jours »… Barras étant au Mont Faron, il pourra facilement prendre le fort des Pomets : « Avertissez-nous de ces mouvements : vos succès opèrent la plus heureuse diversion et l'ennemi a perdu absolument la tête »… Saliceti ajoute sur la 3e page que l'ennemi vient d'évacuer le Fort Balaguier et l'Éguillette : « demain l'escadre sera chauffée »… Etc.
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