François-Joseph BROUSSAIS (1772-1838) médecin.... - Lot 311 - Rossini

Lot 311
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François-Joseph BROUSSAIS (1772-1838) médecin.... - Lot 311 - Rossini
François-Joseph BROUSSAIS (1772-1838) médecin. L.A.S, Nantes 25 juillet 1793, à son père ; 1 page in-4. Belle lettre du jeune caporal sur les combats autour de Nantes, en pleine guerre de Vendée, notamment à Nort-sur-Erdre. Il est parti de Redon pour « escorter un convois considerable d'artillerie et de munitions de guère destiné pour Encennis » ; arrivés à Nort avec l'artillerie, ils ont bloqué le pont.« Les brigands qui avaient dessein d'aller attaquer Nantes ne s'attendaient point à trouver de la résistance cependant lorce que ils arrivèrent au port ils trouvèrent le passage bouché. Nort avoit une garnison de quatre cent hommes du bataillon de la Charente et deux pièces de canons pour résister à plus de quinze mille brigands ». Les braves volontaires se sont battus avec courage : « le combat dura depuis cinq heures du soir jusqu'à deux heures du matin. […] Les Vendéens, dont les pertes s'avéraient élevées […] se repliaient mais une misérable femme les ayant averti que la garnison n'était que de quatre cents hommes et que la munition manquait ». Ils revinrent à la charge et massacrèrent tout sur leur passage. Ils firent des prisonniers à qui ils coupèrent les cheveux… « ils partirent le lendemain pour Nantes après avoirr pillé et ravagé Nort ». Après avoir enterré religieusement leurs morts, ils ont à peine touché aux volontaires massacrés : « la routte par où nous sommes arrivés est toute plaine de cadavres qui sont légèrement couverts de terre […] Ils massacrianet impitoyablement tous les habits bleus […] À Nantes ils ont essuié un combat effroyable, ils ont été repoussés »à une demi-lieue de Nantes ; ils bordent la Loire jusqu'à Ancenis : « ils ont des batteries qui dominent le grand chemin et font feu sur tous les détachemens qui passent »… Arrivée à Nort, l'escorte républicaine a trouvé une ville dévastée : plus de vivres, plus d'ustensiles, plus de lits, « des chambres pleines de sang ». Parmi les victimes « on a remarqué beaucoup de prêtres et de bonnes sœurs ». Rien n'est terminé : « Tout le monde est sur ses gardes »… Il prie son père de lui faire parvenir des vivres, tout étant rare et hors de prix à Nantes …
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