Étienne COMPAYRÉ (1748-1817) juge de paix... - Lot 251 - Rossini

Lot 251
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Étienne COMPAYRÉ (1748-1817) juge de paix... - Lot 251 - Rossini
Étienne COMPAYRÉ (1748-1817) juge de paix et législateur, député du Tarn aux Cinq-Cents. 8 MANUSCRITS autographes et 2 copies manuscrites, [1792-1796] ; 350 pages in-4, en cahiers. Bel ensemble de discours révolutionnaires par ce patriote du Tarn. Discours patriotique contre les rois, les nobles, les pretres et le fanatisme, en faveur de la Religion naturelle, [1792-1793]. « La France esclave, le sceptre et la couronne le tiran et la tirannie, les nobles et leurs privileges les pretres et leurs impostures ; tout s'est englouti dans le torrent de la Revolution ; la pique et le bonnet de la liberté, ont enfanté la Republique »… Avec copie jointe. Discours pour la fette des victoires, 10 prairial (29 mai 1794). « Citoyens. Pressé par les evenements glorieux qui se succedent avec rapidité, le legislateur a voulû que dans toute la Republique, dans les camps et dans les armées fut celebrée le 10 prairial la fette des victoires, et de la reconaissance »… Discours sur l'existence de Dieu et l'immortalité de l'ame, prononcé le 20 prairial pour la fette de l'etre supreme (8 juin 1794) : la Convention nationale s'est « empressée, en détruisant partout les autels de la superstitution et du fanatisme, deriger a leur place dans toute la Republique des temples a la Raison c'est à dire en dautres termes des temples a l'eternel »… - Autre discours sur la religion, faisant référence à celui-ci, plus copie. Discours sur la fete du genre humain, prononcé le 30 prairial dans le temple de l'etre supreme par le citoÿen Compaÿre apotre revolutionaire juge de paix (18 juin 1794), faisant valoir la justesse de faire suivre la fête de l'Être suprême par celle de « l'ouvrage du Createur qui a le plus de raports moraux avec ses perfections, infinies »… Discours sur le peuple français prononcé le 10 messidor dans le temple de l'etre supreme… (28 juin 1794), parallèle entre le Français doux, charmant et gracieux de 1788, et le Français régénéré de 94 : « un hercule colossal debout, portant d'une main les figures de la liberté et de l'egalité »… Discours, 5e jour des sansculotides (21 septembre 1795), sur l'institution de la fête des récompenses. Discours [avril 1796 ?], sur les crimes contrerévolutionnaires et la fidélité à la Constitution de l'an III.On joint un petit ensemble de documents de J.-B. Joseph BIDAULT, ou le concernant : extrait de baptême, carte civique, convocation aux examens de l'École de Droit de Rennes, adresse aux jurés, certificat du Recteur de l'Académie de Rennes, etc.
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