[Jacques-René HÉBERT (1755-1794) le violent... - Lot 226 - Rossini

Lot 226
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[Jacques-René HÉBERT (1755-1794) le violent... - Lot 226 - Rossini
[Jacques-René HÉBERT (1755-1794) le violent pamphlétaire duPère Duchêne, substitut du Procureur de la Commune de Paris, arrêté avec ses partisans et guillotiné.] P.A.S. par Claude COULOMBEAU, « secrétaire greffier par interim », Paris 21 octobre 1792 ; 3 pages in-fol., vignette et en-tête de la Commune de Paris. $Hébert se défend de toute participation dans les massacres de septembre ; il en rejette la responsabilité sur le Conseil exécutif provisoire, présidé par Danton. Hébert, « Procureur substitut adjoint provisoirement du Procureur de la Commune [Chaumette] », explique « qu'il s'est porté aux prisons de la Conciergerie pour constater la nature du délit des quarante six personnes emmenées sous le titre d'émigrés et comme tels constitués prisonniers qu'il a reconnu par leurs reponses que la majeure partie d'entr'eux n'ont pas été arrêtés les armes à la main » ; les procès-verbaux d'arrestation n'étaient pas joints à l'envoi de ces hommes, envoyés à Paris « au mépris du décret qui porte que ceux des émigrés qui seront pris les armes à la main seront jugés dans les vingt quatre heures […] et condamnés à la peine de mort, il n'a pu se dissimuler qu'on n'avait d'autre objet en les faisant venir dans la Capitale que de chercher à armer les citoyens les uns contre les autres et à faire retomber sur le Conseil général de la Commune, sur les hommes du 10 août l'effet de l'égarement dans lequel on entrainerait le peuple et de le rendre responsable […] d'une effusion de sang qu'on s'eforce de susciter par des agitateurs perfides en trompant la juste indignation du peuple et en l'engageant à se porter sur les prisons »… Etc.
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