ALEXANDRE II Tsar de Russie (1818-1881)

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ALEXANDRE II Tsar de Russie (1818-1881)
Lettres d'amour à Katia Cet ensemble regroupe sept lettres de la correspondance amoureuse du Tsar Alexandre II à Catherine Dolgorouki (Katia, 1847-1922), témoins de cette extraordinaire histoire d'amour. Leur liaison débuta en 1866. Elle avait dix-huit ans, lui quarante-sept. En 1870, l'installation de Katia dans une chambre du Palais d'Hiver, au-dessus des appartements impériaux où résidait la Tsarine Marie Alexandrovna fit un énorme scandale à la Cour. En 1872, elle lui donnait un fils, Georges, puis deux filles, Olga et Catherine. La Tsarine, depuis longtemps souffrante, mourut le 3 juin 1880, et quarante jours seulement après sa disparition, Alexandre fit de Catherine son épouse morganatique, lui conférant le titre de Princesse Yurievskaya. La vie légitime du couple fut de courte durée, car le Tsar fut victime d'un attentat à la bombe le 13 mars 1881. Ramené mortellement blessé au palais, il agonisait quelques heures plus tard dans les bras de Katia. Devenue veuve, la princesse Yurievskaya s'exila en France à Nice, où elle mourut en 1922, emportant avec elle sa précieuse correspondance que le nouveau Tsar Alexandre III avait tenté de récupérer pour la détruire. Les lettres sont numérotées, et portent la date et l'heure, comme un journal de conversation. Elles sont rédigées principalement en français, avec quelques phrases en russe généralement dans l'alphabet latin, et un vocabulaire secret (comme les bingerles désignant leurs ébats érotiques). Par mesure de sécurité, elles ne comportent pas le nom de Catherine et ne sont pas signées. La formule finale en russe : « Mbou na bcerda » (à toi pour toujours), tient lieu de signature. ALEXANDRE II. L.A., [Saint-Pétersbourg] Dimanche 2/14 février 1869 à midi 3/4, à Catherine Dolgorouki, « Katia » ; 4 pages in-8 à son chiffre couronné. « Ta chère lettre de ce matin m'est parvenue à l'heure ordinaire, en me remplissant de soleil, mais je n'ai pas pu me remettre de suite à t'écrire, chère doucia, ayant du me faire couper
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