Georges d'ESPAGNAT (1870-1950)

Lot 335
Aller au lot
Estimation :
700 - 800 EUR
Georges d'ESPAGNAT (1870-1950)
10 L.A.S., Paris 1919-1935, à Gustave Kahn ; 14 pages formats divers, qqs adresses. 9 décembre 1920 : « Je me propose de montrer votre portrait chez Petit, dans un groupe, en janvier »... Mercredi [1927 ?], sur la décoration qu'il vient de faire pour M. Bauer...Jeudi [26 mai 1927] : « Vous êtes vraiment un ami excellent et puis vous êtes aussi de ceux, bien rares, qui voient les vrais buts de la peinture : émouvoir, toucher, charmer ; tout le reste n'est que moyens d'y arriver »... Dimanche [3 août 1930] : « Vous m'aviez parlé d'une exposition au Quotidien. Si l'idée tient toujours, dites-moi [...] ce que vous comptez comme tableaux, et quand, et où ça doit se porter »... 3 mars 1935, il remercie de l'article et d'être venu « pour contempler, gisant à terre, ces nymphes qui seront des voyageuses, exclusivement des voyageuses, habitantes pour leur vie entière du vaisseau qui fend les mers. [...] Et si les marchands de cochon oublient de lever les yeux vers elles, eh bien, voilà tout. L'essentiel est qu'elles aient été regardées par un poète, et d'un oeil qui sait les voir. Je pars demain, avec mes nymphes roulées sous le bras, pour St Nazaire »... Vendredi, il est charmé de son « petit poème », et qu'il ait pensé à Émile Deroy : « Longtemps j'ai désiré voir son Baudelaire, d'après la préface de Gautier pour Les Fleurs du Mal. Et quand j'ai vu la toile, j'ai été heureux de la trouver vraiment très belle. Espérons que ce confrère épatant, mort si jeune, aura eu en effet des amours délicieuses ! »... Son exposition ouvrira lundi chez Druet... Etc
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue