Claude-Antoine-Gabriel, duc de choiseul-stainville (1760-1838)

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Claude-Antoine-Gabriel, duc de choiseul-stainville (1760-1838)
colonel, il servit dans l'émigration ; pair de France, il fut aide-de-camp de Louis-Philippe. L.A.S., 22 mars 1815, au comte de Montesquiou-Fezensac ; 3 pages in-4. Importante lettre écrite le surlendemain de la rentrée de Napoléon dans Paris. Il quitte le commandement de la première légion de la Garde Nationale Parisienne. « Peu de personnes ont perdues et perdent plus que moi, je suis au troisième naufrage de ma fortune et de mon existence politique. Il ne me reste rien. Je perds en ce moment grades militaires, dignités, décorations, & les bois que la loi du 5 Xbre m'avoient rendus. Ces bois font ma seule fortune, mes dettes absorbent le peu que j'avois. [...] J'ai perdu mon fils au service de l'Empereur, mon gendre s'est distingué par son attachement, ma fille a l'honneur d'être dame du Palais de S.M. l'Imperatrice, jose croire que ma conduite a été loyalle, a été française, a été remarquée avec bienveillance dans la Chambre des Pairs et le resultat à mon age est le depouillement et la ruine »... Il expose longuement sa conduite dans la Garde Nationale... Il se retire « dans l'obscurité et dans la pauvreté sans me plaindre, je vais vendre le peu qui me reste pour payer mes dettes et celles de mon pere dont la mort revolutionnaire a fait confisquer la fortune en 94. Je ferai des voeux pour mon pays, pour sa gloire, pour son bonheur. Etranger a tous les partis je suis toujours resté français et je le serez jusqu'au dernier soupir. [...] J'avois de grandes obligations a l'Empereur je les ai proclamés devant le Roy. - J'avois servi fidèlement Louis 16 et je ne l'ai pas caché ni denié ma fidélité devant l'Empeeur, j'esperois une fin de vie tranquille et heureuse »....
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