Clovis HUGUES (1851-1907)

Lot 352
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400 - 500 EUR
Clovis HUGUES (1851-1907)
5 L.A.S., Paris et Embrun 1904-1905, à Gustave Kahn (une à Mme) ; 18 pagesin-12, 4 à en-tête Chambre des Députés, la plupart avec adresse ou enveloppe. Embrun 2 septembre 1905. Belle lettre ouverte. La France lui paraît la patrie de l'idée : « C'est sur elle qu'elle se posa dans ce tragique battement d'ailes que fut la Révolution française. C'est sur elle qu'elle s'obstine à placer, tout au sommet d'une République qui n'est pas toute la République, mais qui est déjà la République, dans une Europe où les autres puissances ont encore des monarques insuffi samment désarmés, çà et là, par des constitutions mal coulées à notre première effi gie révolutionnaire. [...] Je n'admets la suprématie idéologique de l'Allemagne sur la France que par l'oeuvre de Marx et de Wagner, celui-ci ayant créé la musique, celui-là ayant créé le socialisme [...]. Quant à l'Angleterre, elle envahit plus notre dictionnaire que notre cerveau »... Enfi n « tout nous pousse vers les États-Unis d'Europe. C'était le rêve de Victor Hugo. Ce sera la resplendissante réalité de demain »... Plus quelques lettres amicales : Jeudi [17 août 1905]. « J'ai été dans des travaux de tous les diables et de tous les saints (section Jeanne d'Arc) »... Etc. On joint 4 L.A.S. et cartes de sa femme aux Kahn, 1906-1909 ; 2 manuscrits autographes signés et des brouillons discours de Gustave Kahn célébrant Clovis Hugues, poète et tribun (85 p. formats divers) ; et la plaquette Clovis Hugues par G. Kahn (Portraits d'hier, n° 22, 1910)
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