FAURÉ Gabriel (1845-1924).

Lot 122
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Estimation :
800 - 1000 EUR
FAURÉ Gabriel (1845-1924).
3 L.A.S., Paris et Monte-Carlo 1911-1914 et s.d., à la famille Réveillac à Foix ; 6 pages et demie in-8, en-têtes Conservatoire national de Musique et de Déclamation et Hôtel de Paris, enveloppe. Jolie correspondance familiale. Paris [13 août 1911], à Mlle Suzanne Réveillac. « Ma chère petite, je ne t'aimerais plus si tu ne m'appelais pas vieux tonton ! »... Il déconseille un excès d'études techniques. « Tu as raison de t'offrir une saison de Schumann ; il en vaut la peine. D'ailleurs la Sonate en Fa # mineur ne peut pas te sembler plus difficile que celle en sol mineur. àla longue, tu t'apercevras qu'elles souffrent l'une et l'autre du même défaut. Lequel ? Je ne te le dirai pas. Cherche »... Son fils Philippe a aidé au « déménagement si long et si dur à la rue des Vignes ». 6 février 1914, à Berthe [Réveillac], sur le « grand malheur qui vous atteint tous par la disparition de votre si chère et si admirable mère. Vous savez combien, nous aussi, nous l'aimions et combien nous vous aimons tous ; vous savez combien nous nous considérons comme de votre famille ! »... Monte-Carlo, sa chère Berthe. Il sera à Marseille samedi soir pour la répétition du concert, mais « comme j'avais accepté depuis longtemps de dîner chez le chef d'orchestre Gabriel-Marie dimanche soir, je me trouve dans l'impossibilité d'aller vous voir »... Il demande des nouvelles de Foix, et des études de piano de Suzanne : « Et les gammes, et les octaves, et les tierces ???? »...
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